31 October 2024
par Steven Rivard
Le Bas-St-Laurent est bien équipé pour répondre aux demandes d’aide médicale à mourir anticipées, qui sont maintenant admises dans la province depuis le 30 octobre.
C’est du moins l’avis du d’Éric Paradis, un médecin de la région qui prodigue des soins de fin de vie. Selon lui, la structure est bien organisée avec des équipes qui travaillent à évaluer et suivre les demandes reçues. Selon lui, cette solidité au niveau structural devrait supporter les nouvelles demandes qui, même acheminées aujourd’hui, ne pourraient être appliquées que dans plusieurs mois.
Les commentaires d’Éric Paradis
Aussi questionné à savoir s’il anticipait que des patients s’inquiètent face à l’illégalité de la démarche en vertu du Code criminel, Éric Paradis a été clair. Le CISSS du Bas-Saint-Laurent suivra religieusement les recommandations du Collège des médecins du Québec et de l’Ordre des Infirmières et Infirmiers du Québec. Aussi, puisque le Directeur des poursuites criminelles et pénales a assuré plus tôt cette semaine qu’il n’engagerait aucune poursuite auprès des personnes impliquées dans le processus, Éric Paradis ne s’inquiète pas outre mesure du futur de cette nouvelle option pour les patients atteints, entre autres, de la maladie d’Alzheimer.
Les commentaires d’Éric Paradis