4 March 2024
par Kévin Beaulé
Simon Croz peut enfin souffler. Le Pistolois d’origine française a finalement reçu son permis de travail, retrouvant ainsi l’entièreté de ses droits en sol canadien.
Les derniers mois auront été angoissants pour Simon Croz en raison d’une erreur administrative avec le ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada. Du jour au lendemain, il a perdu son emploi comme directeur général chez Paraloeil et son statut de résident temporaire. Une épée de Damoclès lui pendait au-dessus de la tête.
Une pétition visant à empêcher sa déportation du pays a recueilli plus de 13 000 signatures. Une campagne de mobilisation, portant le nom de « UnispourSimon », a été lancée et Maxime Blanchette-Joncas, député fédéral dans Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, a été interpellé. Après une lutte acharnée de plusieurs mois, le principal intéressé a finalement obtenu un nouveau permis de travail.
Les commentaires de Simon Croz
Simon Croz a également décroché un nouvel emploi, lui qui a été embauché comme coordonnateur au développement à la Ville de Trois-Pistoles. Il assure avoir gagné une bataille, mais pas la guerre. Il souhaite maintenant obtenir, d’ici quelques années, son statut de résident permanent et, ultimement, sa citoyenneté canadienne. D’ici là, il s’est permis de décocher quelques flèches à l’endroit du ministère de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté du Canada et de son ministre, Marc Miller.
Les commentaires de Simon Croz
Simon Croz n’a pas manqué de souligner le support de la communauté de Trois-Pistoles, lui qui verra un cinquième membre s’ajouter à sa fiche en juin. Il souhaite maintenant redonner aux suivants en offrant son expertise à des immigrants qui pourraient éventuellement vivre des situations similaires à la sienne.