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21 January 2019

De jeunes hockeyeurs de Lanaudière prisonniers de la route au Kamouraska

par CIEL 103,7 FM

Crédit photo : Image tirée d'une publication de Jean-François Jacques
Crédit photo : Courtoisie - Facebook

Prisonniers de la route, de jeunes joueurs de hockey du Collège de l’Assomption ont dû abandonner leur autobus en bordure du chemin pour finalement se rendre au Centre communautaire de Saint-Germain-de-Kamouraska à bord de véhicules de la Sûreté du Québec afin d’y passer la nuit.

Les 36 jeunes joueurs, répartis dans deux équipes de la région de Lanaudière, ont joué dimanche en fin d’après-midi à Saint-Pascal au Tournoi Pascot avant de prendre la route en direction de Rivière-du-Loup pour regagner leur hôtel. Empruntant la route Saint-Germain en direction de la route 132, le conducteur de l’autobus s’est vu dans l’obligation d’immobiliser son véhicule.

Rejoint au téléphone lundi matin, l’entraineur et ancien joueur de la Ligue nationale de hockey Jean-François Jacques a raconté le récit des événements.

« Après les deux finales, nous avons quitté vers 18 h 45. La visibilité était correcte et nous sommes tombés dans les bourrasques de vent, on ne voyait plus rien. Le chauffeur a immobilisé le véhicule. En quelques minutes seulement, il y avait des bancs de neige de 5 ou 6 pieds devant l’autobus », de dire l’ancien joueur des Oilers d’Edmonton et des Ducks d’Anaheim.

C’est à ce moment que les services d’urgence ont été appelés. Les policiers de la Sûreté du Québec sont intervenus avec des véhicules utilitaires afin de secourir les passagers de l’autobus. Le transport s’est fait sur quelques kilomètres seulement jusqu’au Centre communautaire de Saint-Germain-de-Kamouraska.    

« Il y avait 29 jeunes qui étaient couchés par terre avec des manteaux comme oreillers. De bons samaritains sont venus nous porter du popcorn et des pizzas congelées pour qu’on puisse manger un peu », de dire l’entraîneur.

Au lendemain des événements, les jeunes joueurs âgés entre 14 et 16 ans parlaient d’une expérience inoubliable, un peu comme dans les films.

« Au début, c’était correct, mais ça devenait stressant un peu jusqu’à ce que les policiers arrivent. Dans la salle, c’était drôle. On a dormi sur des tables de bois avec nos manteaux », de dire Thomas Leduc, âgé de 16 ans et qui réside à Repentigny.

Lundi matin, les hockeyeurs ont pu se procurer des breuvages et de la nourriture en attendant la réouverture de l’autoroute 20 afin de reprendre le chemin vers la maison.

 

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