22 September 2021
par Kévin Beaulé
Dans le cadre de son bilan annuel, la direction de la protection de la jeunesse du Bas-Saint-Laurent a dévoilé avoir traité 2 889 signalements, soit une moyenne de 8 situations d’enfant signalées par jour.
Il s’agit d’une hausse de 4,5 % par rapport à l’an dernier. La DPJ a retenu 1 009 signalements, soit une hausse de 3,6 % comparativement à l’exercice 2019-2020. Le taux de rétention des signalements est donc de 34,9 %. La partie la plus importante de ces signalements, soit 33,9 %, a été faite par des employés d’organismes publics. Le principal milieu de vie des enfants pris en charge par la DPJ est toujours le milieu familial dans une proportion de 57,2 %.
Anne Duret, directrice de la protection de la jeunesse du Bas-Saint-Laurent, précise que le nombre de cas pour mauvais traitement psychologique est à la hausse. Elle ajoute que les enfants sont de plus en plus des victimes collatérales des situations de haute tension à l’intérieur du nid familial causées notamment par la violence conjugale.
À l’échelle provinciale, les DPJ ont reçu 117 904 signalements, soit une moyenne quotidienne de 323 situations.