5 February 2021
par CIEL 103,7 FM
Le maire de Trois-Pistoles affirme que tous les élus qui sont impliqués, comme actionnaires ou clients, devraient lire attentivement le document publié sur la SÉMER cette semaine par Simon Périard.
Jean-Pierre Rioux s’interroge et se range du côté de l’ancien maire de Saint-Paul-de-la-Croix dans ce dossier, ajoutant qu’il a aussi lu avec beaucoup d’attention l’article paru sur le sujet dans le Mouton Noir. Dans chronique sur nos ondes, Jean-Pierre Rioux a même parlé d’une entreprise en faillite technique sauvée par les subventions du gouvernement.
« Le document de Simon Périard, ça vaut la peine d’être lu. C’est appuyé sur des faits. Plusieurs millions de dollars ont été engloutis dans cette usine par des avances financières publiques. Jusqu’en novembre dernier, l’entreprise était en faillite technique. Une entreprise privée serait déjà sur le dos depuis longtemps », de dire Jean-Pierre Rioux, qui n’a pas mâché ses mots.
Le maire de Trois-Pistoles est d’ailleurs très inquiet concernant l’avenir de la SÉMER. Il croit que les élus des Basques devront évaluer sérieusement la possibilité de trouver des alternatives, puisque les coûts pour envoyer les matières résiduelles à l’usine de biométhanisation sont en forte augmentation depuis deux ans. Pour Jean-Pierre Rioux, il n’est pas questions que les citoyens des Basques financent les déboires de la SÉMER.
« Dans six mois, on va être où? On estime la dette à huit millions de dollars, mais personne ne connait les chiffres. Quand tu as des clients, comme la MRC des Basques, qui payaient 3 ou 4 $ il y a huit ans, combien ça sera dans 2 ou 3 ans? 20 ou 30 $ la tonne? Mon inquiétude, elle est là », de conclure Jean-Pierre Rioux.
