Rivière-du-Loup accueille avec intérêt les recommandations du ministère des Affaires municipales

par Kévin Beaulé

Crédit photo : Ciel Fm

Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation a dévoilé les résultats de son rapport d’audit réalisé lors des trois dernières années à Rivière-du-Loup.

Les travaux d’audit révèlent du laxisme dans l’application du cadre normatif et des saines pratiques en matière de gestion contractuelle. L’absence de vision d’ensemble a occasionné des situations de non-respect des seuils d’appel d’offres et six cas de division de contrats. En ce qui concerne l’élaboration des documents d’appel d’offres, des erreurs ont été relevées dans 29 % des contrats audités pour la période entre janvier 2014 et décembre 2016, occasionnant un risque d’un point de vue légal pour la Ville.

Les enquêteurs ont aussi remarqué que certaines dépenses remboursées au maire de l’époque auraient dû être assumées à même son allocation de dépenses. Gaétan Gamache aurait donc touché près de 2 000 $ de plus que la norme. Une série de recommandations a été effectuée aux élus. Dans trois ans, le Ministère effectuera un suivi afin de voir si des changements ont été effectués.

Rappelons que les travaux d’audit ont nécessité l’implication de quatre personnes, trois ans de travail et des dizaines de milliers de documents scrutés à la loupe.

Réaction de la Ville de Rivière-du-Loup

La Ville de Rivière-du-Loup a réagi à la sortie du rapport lundi après-midi. Loin de vouloir minimiser les conclusions du document, la mairesse Sylvie Vignet a reconnu que le rapport pointe quelques éléments perfectibles et donne à l’appui des situations où, malgré la bonne foi des intervenants concernés, la loi n’a pas toujours été respectée à la lettre. Elle assure que la Ville modifiera ses pratiques en ce sens.

Pour sa part, Jacques Moreau, trésorier de la Ville, assure que beaucoup de travail a été fait par l’administration municipale dans les dernières années afin d’améliorer ses pratiques. Rapport à l’appui, il ajoute que personne ne s’en est mis plein les poches et que les erreurs ont souvent été réalisées de bonne foi.

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