Hausse des cas de cancer chez les pompiers : Éric Bérubé reconnait les risques du métier

par Kévin Beaulé

Les pompiers sont régulièrement appelés à intervenir dans des situations corsées, et ce, au péril de leur vie.

Un article paru lundi dans La Presse prouve toutefois que les interventions sur le terrain sont moins menaçantes que les risques inhérents à la pratique de leur métier. Les pompiers s’exposent quotidiennement à développer différentes formes de cancers. À Montréal, dans les 15 dernières années, les cancers liés au travail ont fauché la vie de 77 pompiers. Éric Bérubé, directeur du Service de sécurité incendie de Rivière-du-Loup, confirme que quelques-uns de ses protégés ont aussi été atteints par la maladie dans les dernières années.

Les commentaires d'Éric Bérubé

Éric Bérubé concède que les cas médiatisés de risques reliés au métier de pompier ne l’aident en rien dans le recrutement de main-d’œuvre, qui se veut un réel défi. De plus, les exigences de plus en plus poussées pour rehausser la sécurité des sapeurs, qui passent inévitablement par la modernisation des équipements et de meilleures installations dans les casernes, pourraient éventuellement sonner le glas des services de sécurité incendie dans les petites municipalités.

Les commentaires d'Éric Bérubé